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Nous retrouvons aujourd’hui Adesola Sekumade, chargée d’animation et de projets en éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) et le Comité de Femmes de Sarcelles. Elles reviennent sur l’accompagnement fournit au comité.
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Bonjour Mesdames, pouvez-vous me dire pourquoi les femmes du Comité ont contacté La Case pour un accompagnement ECSI ?

Adesola : Le Comité ne m’a pas contactée, La Case était à la recherche de structures ayant besoin d’un accompagnement dans le cadre du projet "Sensibiliser aux ODD pour une citoyenneté engagée".
Il s’avère que notre directeur Matthieu connaissait la chargée de mission égalité à Sarcelles, Isabelle Boursier. Il l’a donc contacté, et elle m’a mise en contact avec le Comité.

Comité de Femmes : Nous n’avions jamais entendu parlé de La Case avant l’accompagnement, mais nous étions impatientes de découvrir ce que l’Association La Case pouvait nous apporter.

Quels étaient les objectifs de cet accompagnement ?

Adesola : Le Comité de Femmes de Sarcelles sont une cinquantaine de femmes de tout âge, travaillant sur les questions d’égalité de genre à travers différentes actions ponctuelles. Sachant que le Forum des Associations de Sarcelles approchait, leur accompagnement se concentrait sur la construction d’une animation pour cet événement autour du genre.

Dès la première rencontre, nous avons établis qu’il serait bien de travailler sur la thématique de la parentalité et du genre. Mon accompagnement apportait surtout une structuration à l’action menée.

Comité de Femmes : Notre objectif premier était de permettre aux parents d’ouvrir un champ de possibilités infini à leurs enfants en termes d’activités extra-scolaires, nous ne savions cependant pas comment aborder le sujet de l’éducation non-genrée qui est plutôt un sujet délicat.

La Case nous a donc permis d’avoir une approche différente sur cette question.

Comment se sont déroulées les séances et rencontres ?

Adesola : Nous nous sommes vues 4 fois. La première séance nous a permis de définir leurs objectifs et la programmation pour les séances suivantes.

La deuxième rencontre m’a permis de retravailler avec elles par des ateliers, la définition d’un stéréotype et d’un préjugé. Il était en effet important de savoir de quoi nous parlions réellement, afin de pouvoir le transmettre au mieux au public.

Durant les deux dernières rencontres, nous nous sommes essentiellement focalisées sur les livrables pour le Forum des Assos (affiches, animations, etc...), et nous nous sommes mises d’accord sur un questionnaire à faire remplir aux parents le jour J.

Comité de Femmes : Les rencontres se sont très bien passées, cependant le jour J nous étions frustrées par la météo qui a joué sur le nombre de personnes présentes. La plupart des familles allaient directement aux stands des associations sportives qui les intéressaient avant de repartir.

Nous avons donc préféré questionner uniquement les associations présentes, afin d’évaluer la répartition de filles et de garçons inscrit·es pour l’année 2023-2024 dans les différents sports.

Avez-vous un retour à nous faire sur ce projet ?

Adesola : J’ai beaucoup aimé travailler avec les femmes du Comité. En tant que jeune femme, je trouve cela très inspirant de voir des femmes plus âgées que moi s’impliquer autant dans leur ville et surtout pour l’égalité de genre. Cela donne forcément du sens à mon métier et à ce que je fais au quotidien.

Comité de Femmes : Nous avons beaucoup aimé les outils proposés par La Case et l’approche utilisée. Ces échanges n’ont été que positifs et enrichissants. Adesola est une personne très agréable et professionnelle, qui a su aborder la question du genre tout en douceur.

Dans ce sens, nous avons pris la décision de continuer le projet avec l’Association La Case, afin de mettre en place des actions qui s’inscriront dans la continuité de cet accompagnement.