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La Case fête cette année ses 25 ans. C’est un âge respectable pour une structure atypique comme la nôtre, qui a toujours agi au service des solidarités, sans entrer dans aucun cadre défini par de grandes politiques nationales.

25 ans, c’est aussi l’entrée dans l’âge adulte, le moment où l’on peut affirmer plus fort qui on est, où l’on voit plus clairement ce vers quoi on veut tendre, où l’on devient autonome, où l’on subvient à ses besoins.

Historiquement, La Case a pu se développer grâce aux aides à l’emploi mises en place par les gouvernements successifs dont les associations ont pu bénéficier : emplois-jeunes d’abord, puis emplois-tremplins. Dès le départ, ces aides visaient à créer de l’emploi, puis à le pérenniser en développant des activités pour compenser la dégressivité de l’aide. Mais, en parallèle, l’accès à des actions suffisamment rémunératrices sur les sujets qui nous occupent s’est fortement complexifié.
Aujourd’hui, La Case doit faire évoluer son fonctionnement pour gagner en autonomie et devenir résiliente face aux difficultés économiques que rencontre l’ensemble de la société.

Pour nous aider dans ce processus de mutation, nous avons sollicité un dispositif local d’accompagnement avec Initiactives 95, qui va nous permettre de bénéficier des services d’un consultant pendant 5 jours pour analyser de manière détaillée notre modèle économique.

Nous avons également entamé une formation avec Charlotte Duprez, prise en charge par Uniformation, s’appuyant sur l’intelligence collective pour construire ensemble une stratégie partagée.

La Case fait donc front face aux difficultés, pour pouvoir continuer à œuvrer avec vous comme « passeur des solidarités ».
C’est ce vers quoi, du haut de nos 25 ans, nous aspirons, et ce pour quoi nous souhaitons mettre toute notre énergie et toutes nos compétences.

Noémi Schneider

Présidente de La Case