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D’une pratique environnementale à un enjeu de développement local.

Aujourd’hui, de retour, j’éprouve le besoin de vivre, de participer et de me former. J’ai décidé de m’investir pleinement dans ma ville et avancer dans mes projets. Villiers n’a pas toujours été ma priorité. Très rapidement, grâce à mon réseau et à mes amis de l’APO.G (association très talentueuse), j’ai été dirigée sur l’association La Case. Cette association ayant pour objectif le développement durable et la solidarité internationale dispose d’un centre de documentation et d’animation. J’y trouve ici les moyens de me former et d’acquérir des compétences d’animation avec l’aide de son équipe.

Maintenant, je suis chez moi, dans ma ville que je connais bien, au sein d’une équipe dynamique et en formation professionnelle dans le cadre d’un BPJEPS environnement et développement durable. L’investissement pour Villiers-le-Bel passe aussi par le développement local, un domaine dans lequel j’ai décidé de travailler et qui me permet de construire les bases de mon projet d’animation. Un projet ambitieux et valorisant pour les habitants et particulièrement pour les jeunes du quartier de DLM (Derrière les Murs de Monseigneur).

Je souhaite intégrer ces jeunes aux activités que nous réalisons à La Case, en matière d’éducation populaire et de mise en valeur du lien social. Dans mes actions, je désire leur permettre de disposer de clés de compréhension sur les enjeux et les problématiques diverses qui nous entourent et nous concernent tous.

Les jeunes ont un rôle prépondérant dans notre quotidien. Souvent insouciants et détachés de leur environnement de proximité, ils ne considèrent leur quartier que de manière négative. Or, ce quartier est le leur, ils y habitent et y ont leurs habitudes. Je souhaite les mettre au cœur de celui-ci, en les faisant participer à une opération de réappropriation, d’investissement et de découverte de la nature et de l’environnement dans lequel ils vivent.

Il s’agit d’un projet important à mes yeux, car tout le monde aspire à vivre décemment dans un environnement propre et agréable. Même s’il est vrai que la cité connait une autre réalité, elle a aussi des côtés positifs. A y être plus attentif, on peut apprendre à la regarder autrement et à susciter l’envie d’en prendre soin. Tout dépend de notre vision, de notre perception et de ce que nous voulons qu’elle devienne.

Alors bientôt, je souhaite qu’au DLM, on soit heureux d’y habiter, qu’on puisse s’amuser et créer avec les déchets et la nature aux pieds de notre cité.

Sandra Labois

Animatrice en formation professionnelle à La Case

sandra[a]lacase.org

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