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Au sommaire :
– Actualités
– Dossier documentaire : développement durable
– Revue de presse
– Nouvelles acquisitions
Lettre d’information n°16
Penser et agir autrement en société, donner du sens à l’acte d’entreprendre.
L’économie sociale et solidaire (ESS) part d’un engagement social, d’une initiative économique pour mettre la personne humaine au centre des activités et ne pas oublier que l’économie est avant tout un levier de développement et d’amélioration du bien-être.
Cette notion de bien-être grâce à l’économie, et donc aux entreprises, est aujourd’hui dépassée. La surpuissance des entreprises, leur poids et leurs actions souvent à l’origine d’externalités très négatives deviennent même des freins au bien-être de l’ensemble de la population (pollution, bruit, dépendance matérielle, endettement…).
Au contraire, les entreprises de l’économie sociale et solidaire permettent de produire, de travailler, d’épargner, de consommer... autrement. Elles sont présentes dans de multiples secteurs d’activités ; séjour en village vacances géré par une association, logement loué par une coopérative HLM, livraison de paniers agricoles par une AMAP, accueil de jeunes enfants en association parentale, banque coopérative, achat dans une coopérative de consommateurs, soins médicaux dans un établissement mutualiste, société de transport sous statut coopératif, véhicule assurée par une mutuelle…
Et nous, les associations, quel rôle avons-nous dans l’économie sociale et solidaire ? Avons-nous notre place, en temps qu’organisation à but non lucratif, dans une économie alternative ? Si nous réfléchissons aux valeurs véhiculées par les associations, à savoir, la promotion de l’agir et du vivre ensemble par l’initiative collective, l’esprit de coopération et la responsabilité citoyenne. L’association aspire à des principes de solidarité interne et externe à des principes économiques de production et d’échanges. N’y voyons nous pas des corrélations ?
Au sein de la Case, mon poste est intitulé « animatrice économie sociale et solidaire ». « Qu’est ce que cela signifie ? », voici la question que l’on vient de me poser ce matin… Les missions de mon travail sont avant tout de sensibiliser le public vers une façon différente de penser, grâce à une ouverture d’esprit sur ce qui existe d’autre que le système classique. Une façon différente d’agir grâce à des gestes quotidiens plus responsables. Mon travail consiste aussi à amener le public sur des pistes de réflexion plus solidaires. Car n’oublions pas que nous sommes tous acteurs de notre qualité de vie, pensons-y !
Stéphanie Gouret