Accueil > Actualités > Fête de la nature : Camp naturaliste 2025
Dans le cadre de la Fête de la Nature, l’Association La Case s’est associée à la ville de Villiers-le-Bel, et en particulier au service de l’Agenda 2030 pour proposer une journée de camp naturaliste au sein du Champ des Possibles, le mercredi 21 mai 2025 à destination des Beauvillésois·oises.
Suite à cette journée, nos animatrices présentes sur le camp, Aglaé et Anna, ont souhaité nous faire un retour sur cette première édition à Villiers-le-Bel.
Bonjour les filles ! Avant toute chose, pouvez-vous m’expliquer en quoi consiste la Fête de la Nature et pourquoi est-elle si importante ?
Aglaé : Cet événement national qui se déroule chaque année en mai, a pour objectif de promouvoir des actions en extérieur autour du lien social, de l’écologie et de la nature.
La Fête de la Nature est importante puisqu’elle permet de donner plus de visibilité aux associations travaillant autour de ces thématiques au quotidien et à leurs actions de terrain.
Anna : Les actions proposées dans le cadre de la Fête de la Nature peuvent prendre différentes formes : balades, visites, temps de jeux, etc. Il y en a vraiment pour tous les goûts.
Personnellement, je pense que l’on protège mieux ce que l’on connait et c’est là que la Fête de la Nature intervient puisqu’elle permet d’apporter des connaissances naturalistes à des personnes de tout âge et tout horizon.
Quelles activités avez-vous décidé de présenter pour cette première édition ?
Aglaé : Nous avons choisi de créer des stands d’observation autour des insectes, mammifères, oiseaux, plantes, et même de proposer une balade au sein du Mont Griffard pour ouvrir la curiosité des participant·es.
Anna : Pour nous, il était nécessaire que les animations permettent aux Beauvillésois·es d’être actif·ves dans leur apprentissage et qu’il·elles puissent expérimenter d’eux·elles mêmes cette découverte de la nature.
Comment était l’ambiance générale de cette journée ?
Aglaé : Malgré la pluie sur l’après-midi, l’ambiance était loin d’être triste, puisque nous avons eu des publics très curieux et intéressés.
Anna : Et aussi, malgré que nous n’ayons pas pu mobiliser beaucoup de personnes sur la journée, les groupes que nous avons pu accueillir ont su être pro-actifs et vraiment s’emparer des thématiques.
Quel a été votre moment préféré de ce camp naturaliste ?
Aglaé : Je dirais le matin, puisque la météo était de notre côté sur la matinée. Et sinon, j’ai adoré animer la chasse aux insectes.
Anna : Mon moment préféré a été le temps de jeu sur l’alimentation des oiseaux que je n’avais pas encore eu l’occasion d’animer, mais qui a eu un grand succès.
Avez-vous rencontré la moindre difficulté lors de la création de ce camp ou sur la journée en elle-même ?
Aglaé : La météo évidemment n’a pas aidé, mais je pense que notre plus gros problème a été la communication et l’organisation autour de l’événement.
Je pense que si nous avions réfléchi en amont à une vraie stratégie de communication à mettre en place pour cette journée, nous aurions pu attirer plus de public.
Anna : Et en communiquant plus efficacement, nous aurions pu également mobiliser des bénévoles pour nous aider dans le déploiement de cette journée.
Y-a t’il des choses que vous auriez souhaité faire différemment ?
Aglaé : Je pense que nous pouvons toujours nous améliorer, mais une communication plus efficace sera notre priorité sur de futures actions.
Nous pourrions aussi proposer plus d’activités à destination d’adolescent·es et d’adultes pour les inciter à se déplacer.
Anna : Je pense que nous avons un vrai enjeu à travailler main dans la main avec la ville pour rendre l’événement plus visible et nous permettre d’attirer plus d’enfants du quartier.
Pensez-vous qu’une nouvelle édition beauvillésoise de la Fête de la Nature pourra voir le jour en 2026 ?
Aglaé : Je l’espère sincèrement, car c’est un événement qui se doit d’être valorisé.
Anna : Oui, absolument. Et je pense qu’il est important qu’elle ait lieu à Villiers-le-Bel.